Chapitre 5

Le premier août, Mary se leva à quatre heures du matin, vérifia ses bagages, enfila une tenue décontractée, revérifia ses bagages, fit le tour de la suite pour s'assurer qu'elle n'oubliait rien, vit la lettre laissée sur la console près de la fenêtre et une fois de plus reporta le moment de l'ouvrir, la rangea dans son bagage à main et rejoignit la réception.

Chapitre 4 

Mais ils ne prendront pas l'ascenseur ensemble ce soir. Sir Guilbert se dirige vers le bar. Mary en est étonnée, elle ne l'a jamais vu y aller jusqu'à maintenant. Je le suivrai un autre soir, se dit-elle, pour l'heure je tombe de sommeil. Arrivée dans la suite, elle en fait le tour, elle visite la chambre de ses parents pour voir si quelquechose a changé ou si quelqu'un s'y cache.

 

Chapitre 3

Mary n'est pas convaincue, mais il est temps qu'elle retourne dans la suite chercher ses lunettes de soleil, son chapeau, et son appareil photo. Sa tenue de « baroudeuse » : short anglais en toile de coton beige, chaussures de marche et large T-shirt de coton blanc ont fait l'étonnement des convives du petit déjeuner. Ce n'est pas une tenue conventionnelle selon les critères de sa classe sociale. Mary se fiche éperdument de son aspect non colonial, elle choisit le côté pratique avant tout. La journée promet d'être chaude et sèche.

Chapitre 2

Mary regarde cette photo avec étonnement, la scrute pour y trouver un détail lui permettant de satisfaire sa curiosité, à l'endroit ou à l'envers ... rien ! Aucune date et aucun nom. Outre le fait que ces jeunes gens n'ont pas l'air heureux, il lui semble que les vêtements ne sont pas d'une grande facture ... Ils semblent appartenir à la petite bourgeoisie, à moins que ces habits aient été loués ou prêtés spécialement pour faire cette photo. «Demain je retourne à l'hôtel et je demanderai à mes parents s'ils connaissent ces personnes » se dit-elle tout en continuant de débarrasser la pièce.

 

Chapitre 1

Aujourd'hui Mary fête son anniversaire et elle est excitée comme une petite fille, car ses parents doivent lui annoncer une grande nouvelle. En ce 21 juin 1960, Mary une jolie jeune femme fête ses 30 ans. Elle est rousse avec un joli petit nez parsemé de taches de rousseur et des yeux immenses d'un vert hypnotique. Héritage familial Irlandais semble t'il. C'est une jeune femme indépendante qui travaille à son compte : elle est architecte d'intérieur sur la Côte d'Azur, et elle ne manque ni de travail, ni de soupirant. En pensant à son anniversaire, Mary espère que la grande nouvelle tant attendue, ne sera pas un homme à épouser. Car ses parents ont cette obsession depuis qu'elle a fêté ses 25 ans : lui présenter à chaque anniversaire un nouveau soupirant.